La vie est remise à plus tard, il faut d'abord fonctionner. Malgré une charge de travail élevée et un stress permanent, les personnes atteintes de burn-on conservent une certaine décontraction, du moins en apparence. Elles sont passées maîtres dans l'art de jouer à la perfection un rôle empreint de gaieté pour leur entourage, qui ne reflète en rien leur monde intérieur. Extérieurement performant(e)s, intérieurement vides, sans joie et épuisé(e)s.
Avec le temps, un tel état entraîne de graves conséquences pour le corps et la santé. Voici un moyen possible de sortir de cette situation qui semble sans issue. Toutefois, les personnes qui ont déjà franchi depuis longtemps la limite du burn-on et qui luttent contre des états dépressifs importants doivent absolument envisager une psychothérapie.
Tu trouveras les signes révélateurs de burn-on dans la même série de blogs sous « Burn-on : 15 signes révélateurs d'épuisement chronique ».
Étape 1 : reconnaître le problème
Pour pouvoir résoudre un problème ou une situation, nous devons tout d'abord percevoir et reconnaître le problème ou la situation en question – c'est également le cas pour le burn-on. Notre premier pas pour sortir de l'épuisement chronique – ou épuisement dépressif chronique – est donc avant tout lié à la présence attentive (aussi appelée pleine conscience).
De nos jours, les termes « présence attentive » ou « pleine conscience » sont si populaires qu'ils semblent presque dépassés. Mais il ne s’agit pas là d’un phénomène de mode mais bien d’un potentiel naturel de l'être humain qui, dans notre société occidentale, a malheureusement été de plus en plus refoulé par la pression de performer et l'esprit de compétition. La présence attentive est simplement un état d'attention consciente. Lorsque je suis attentif/-ve, je perçois le moment présent, la situation actuelle, de manière tout à fait consciente et sans porter de jugement. Rien de plus, rien de moins.
Exercice Prends un moment dans un endroit calme et assure-toi que tu ne seras pas dérangé(e) pendant quelques instants. Fais une pause et observe ce que ces questions déclenchent au fond de toi :
En répondant aux questions ci-dessus, sois attentif/-ve à tes émotions. Si tu le souhaites, tu peux prendre des notes. Sois honnête avec toi-même, tu fais l'exercice juste pour toi et tu n'as de comptes à rendre à personne. Il s'agit de ta vie, de ta santé et tu mérites de vivre au lieu de simplement remplir tes obligations. |
Étape 2 : casser le rythme
Durant la journée, les personnes atteintes de burn-on ne sont que rarement conscientes. Elles démarrent souvent le matin en mode « pilote automatique », fournissent leurs prestations comme si elles étaient téléguidées et se couchent le soir, totalement épuisées. Et c'est justement ce pilotage automatique qui constitue une grande partie du problème, car elle te prive de ton pouvoir.
Paradoxalement, en essayant de tout contrôler autour d'elles, elles finissent par perdre le pouvoir sur leur propre vie. Ce qui est vraiment important pour elles, ce qui leur fait du bien, passe au second plan. Pour reprendre ce pouvoir, il est absolument nécessaire d'interrompre régulièrement le tourbillon de la vie quotidienne. Pour cela, il est utile de remettre ponctuellement en question ses propres actions.
Exercice Chaque fois que tu entames une nouvelle tâche, prends 1 minute et pose-toi les questions suivantes :
Il ne s'agit pas ici en premier lieu d'évaluer ou de juger les tâches. Il s'agit de ne pas se jeter tête baissée et sous l'impulsion d'autrui dans l'activité suivante. Si tu parviens à casser régulièrement le rythme, tu ne seras plus emporté en permanence par le tourbillon du quotidien et tu reprendras peu à peu les rênes. |
Étape 3 : intégrer des pauses régulières
Pour les personnes atteintes de burn-on, faire une pause n'est pas une option. Car quelle que soit la quantité de travail effectuée, la liste des choses à faire ne cesse de s'allonger. Et c'est justement là que le bât blesse, car l'état de stress permanent – même s'il n'est pas consciemment perçu – fait que l'on reste bloqué dans une vision tunnel. Cette perception limitée focalise toute l'attention sur les facteurs de stress, tout le reste est occulté.
Des petites pauses régulières permettent de lutter contre ce phénomène et aident à rétablir l'équilibre entre l'état d'alerte et l'état normal (pour en savoir plus, voir « Burn-on : comment naît l'épuisement chronique ? »). Si l'on ne parvient pas à réduire le niveau de stress AVANT que le seuil de tolérance ne soit dépassé, les conséquences risquent d'être graves pour le corps et l'esprit.
Exercice Impose-toi des petites pauses à intervalles réguliers (au moins 6 fois par jour). Pour être sûr d’y penser, tu dois décider à l'avance des moments où tu souhaites faire des pauses. Cela peut se faire par exemple à chaque fois que tu vas aux toilettes ou que tu vas chercher quelque chose à boire, ou en utilisant la fonction de rappel de ton téléphone portable. Voici quelques propositions pour tes petites pauses, quelques minutes suffisent déjà :
Veille à ne jamais faire deux choses en même temps – regarder constamment ton téléphone portable ou lire tes e-mails ne compte pas comme une pause ! Tu dois impérativement interrompre l'activité cognitive pendant un moment. |
Étape 4 : prolonger les phases de récupération
Si l'on est en mesure d'interrompre consciemment et régulièrement le rythme ainsi que l'état d'alerte, plus rien ne s'oppose à passer à la prochaine étape décisive. Pour rester en bonne santé – ou pour retrouver la santé – l'être humain a absolument besoin de phases de récupération prolongées. En effet, seul le mode dit de récupération crée les conditions optimales pour un bon fonctionnement du corps. Cela comprend le processus de guérison, la régénération des cellules, la stimulation du métabolisme et de la digestion, la production de sang, le contrôle des émotions, un sommeil sain et réparateur, et bien d’autres choses encore.
Exercice Trouve une ou plusieurs techniques de présence attentive qui te conviennent et qui te permettent de te mettre en mode récupération et pratique-les régulièrement – idéalement tous les jours, ou au moins 3 à 5 fois par semaine. Les pratiques suivantes, basées sur la présence attentive, sont particulièrement adaptées :
Les techniques HeartMath® susmentionnées sont particulièrement efficaces tout en étant faciles à apprendre et rapides. De plus, le succès peut être mesuré au moyen d'un appareil de biofeedback et affiché en temps réel sur ton smartphone – ce qui rend ces techniques uniques et d'autant plus précieuses. |
Une offre taillée sur mesure pour toi
Anciennement victime de burn-on et maintenant coach HeartMath®, je t'accompagne de manière ciblée sur le chemin de la sortie du burn-on. Je te montre comment interrompre consciemment tes réactions au stress – et ce exactement au moment où tu en as le plus besoin – et comment sortir du mode « pilote automatique » afin de retrouver joie de vivre et sérénité. En quelques minutes par jour seulement, tu pourras augmenter sensiblement ton calme intérieur et libérer plus d'énergie pour profiter des belles choses de la vie.
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À propos de l'auteure
Ayant moi-même été affectée par le syndrome du burn-on, il me tient aujourd’hui à cœur de contribuer à la sensibilisation et à l'information sur cette forme d’épuisement chronique – c'est la raison d'être de cette série de blogs. J'espère ainsi aider le plus grand nombre de personnes à mieux comprendre leur situation, leurs émotions ou leurs peurs, afin qu'elles puissent s’en sortir d’elles-mêmes ou obtenir de l'aide.
En tant que coach HeartMath®, j'accompagne en outre mes client(e)s de manière très ciblée dans leur parcours individuel pour sortir du burn-on.
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